Revue de presse

Puits, pompes, fontaines, abreuvoirs et lavoirs n'ont aucun secret pour l'association Points d'eau qui était réunie en assemblée générale vendredi 20 février. «Nous gardons notre cap, a déclaré le président Bernard Souques, et nous continuons à restaurer les points d'eau afin d'effacer les effets du temps.»

Une fois par mois un groupe de bénévoles se met au travail pour sauvegarder le petit patrimoine local ayant un rapport avec l'eau. L'association vient de restaurer la très belle fontaine voûtée du Théron, au Boulvé, et a rénové le puits et la fontaine voûtée de Picard, à Bagat. Elle a rouvert le chemin du Souleilhou et elle entretient régulièrement le parcours botanique du Thouron mis en avant par l'office de tourisme. Points d'eau vient de s'attaquer à la reconstruction du puits d'Hébrard, à Belmontet, un lourd chantier qui a nécessité de vider toute l'eau du puits. Les travaux seront poursuivis en 2015, et les pierres montées environ 50 cm au-dessus du niveau du sol. La réfection de deux puits de Montcuq, l'un sous la tour, l'autre au moulin de Pleysse, est au programme, avec le recours à des artisans professionnels. Une fontaine-lavoir-abreuvoir est aussi à restaurer à La Longagne, à Valprionde.

L'association reste sensible à de nombreuses problématiques environnementales. Elle défend les chemins ruraux et est prête à agir pour faire obstacle à leur vente ou à leur aliénation systématique. L'animateur Bernard Déleris intervient au cours des Journées nature et des Journées patrimoine de pays. Points d'eau participe à des actions en collaboration avec d'autres associations et avec la Ligue de protection des oiseaux, comme en témoigne la conférence du 20 décembre 2014 sur les amphibiens. Un projet pourrait également être porté par les géologues du Cercle quercynois des sciences et de la terre, avec présentation de l'exposition «Géolot».

Une coopération exemplaire, avec un chemin public aménagé pour le bien de tous les usagers et promeneurs, vient de se dérouler ces derniers jours, à proximité de Montcuq. À l'initiative de Detlev Bahler, nouveau propriétaire du gîte d'étape du Souleilhou, il a été procédé à la réouverture d'un chemin public laissé à l'abandon depuis de nombreuses années. L'idée a été approuvée et soutenue par la municipalité, avec le plein accord des riverains. Les employés municipaux, ainsi que six membres des associations Points d'eau et Rando montcuquoise, se sont retroussé les manches et ont réalisé un gros travail de débroussaillage, de nettoyage et de remise en état des lieux. Ce chemin, dont le départ se situe route de Castelnau, permet de relier le cimetière, le gîte et se poursuit vers la route du Bosc. Il permettra aux pèlerins de rejoindre le gîte depuis le haut de la place du Sol, sans emprunter la route. Les promeneurs pourront se diriger vers le parcours botanique et le site du Thouron, dans un beau cadre ombragé, en rejoignant le ruisseau de Néguevieille, la fontaine, et le pont sous lequel on peut voir un dispositif lié à l'ancienne adduction d'eau qui alimentait Montcuq. Une action citoyenne qu'il faut saluer, alors que certains chemins publics sont enfouis sous la végétation, disparus ou fermés.

L'actualité est assez riche, pour l'associa­tion « Points d'Eau », à l'occasion de sa 14' année d'existence, qui organisait le i^er mars dernier, à la salle des fêtes du Boulvé, son assemblée générale annuelle.

En effet, au début du mois de janvier dernier, un pan de l'histoire montcuquoise a été purement et simplement détruit, par son propriétaire privé. Il s'agit de la cha­pelle Saint-Jean de la Rivière, située à Montcuq, à la sortie du hameau de St-Jean, sur la route menant à Belmontet. Bien que non classé, ce lieu, figurant sur les cartes de l'état major de l'armée, ainsi qu'à l'in­ventaire du patrimoine architectural de la Région Midi-Pyrénées, bénéficie d'une histoire fort ancienne. D'après le responsa­ble de l'inventaire du patrimoine à la Ré­gion, la construction de cette chapelle da­terait du Xlllème siècle, et serait similaire à celle de la Tour. Le premier texte qui évo­que l'existence de cette chapelle, qui était liée à l'hôpital St-Jean de la Rivière, qui prenait en charge les pèlerins vers St-Jac-ques de Compostelle, à Montcuq, date de 1278, où est fait mention de sa donation, par Bernard de Lalbenque.Selon l'historien Nicolas Meynen, suite à cette donation, cette chapelle dépendait de la Comman-derie de Vaour, qui appartenu aux cheva­liers de St-Jean de Jérusalem. En 1696, elle était la propriété de Raymond Boscas. Des offices religieux furent célébrés en son sein, jusque dans les années 1940.

Une destruction attristante

Avant sa destruction, la chapelle St-Jean de la Rivière, bien qu'ayant un aspect peu engageant, laissait apercevoir des murs épais d'un mètre d'épaisseur, une fenêtre, ainsi que des murs contemporains de la Tour. L'association des églises du Quercy Blanc, longtemps dirigée par Bruce Mac­beth, avait proposé au propriétaire, tout comme la Mairie de Montcuq, de rénover la chapelle en la lui rachetant, ou bien de la restaurer gratuitement, tout en lui laissant la pleine propriété. Il y 2-3 ans, lors de sa dissolution, cette association a transmis sa trésorerie à l'association « Points d'Eau », avec comme objectif de préserver l'exis­tence de cette chapelle,qui avait un cachet historique. A ces deux associations succes­sives, le propriétaire a refusé toute option de rachat, voire de simple restauration, bien qu'informé de sa valeur historique. Il n'a par ailleurs informé personne, quant à ses intentions de destruction.

Suite à sa destruction, les responsables de Points d'Eau ont écrit au propriétaire, ainsi qu'aux responsables des Bâtiments de France et de la DDT, pour leur faire connaître leur consternation, ainsi que de l'indignation de la population locale. Ces

derniers organismes ont répondu que le propriétaire était inattaquable, car la Mai­rie de Montcuq n'avait pas mis en oeuvre, sur son territoire, de permis de démolir ni d'inventaire de sites présentant de carac­tère particulier. Suite à cela, plusieurs élus du canton de Montcuq,dont ceux du chef-lieu, qui se sont montrés attristés par cette démolition, le Maire en tête, en réponse aux lettres de l'association « Points d'Eau »,ont pris acte de la nécessité d'instituer le permis de démolir, qui ne doit être décidé que par le Conseil Municipal. Ce permis aurait permis d'empêcher cette destruc­tion, via l'opposition des associations, dont Points d'Eau qui avait l'intention de revenir vers le propriétaire, en vue de lui faire une nouvelle proposition de restauration.

Dresser un inventaire

L'association « Points d'Eau » entend établir un inventaire cantonal de tout bâ­timent, public ou privé, relevant du patri­moine local, en vue de le faire parvenir aux mairies, aux fins de protéger mieux ce pan de notre Histoire commune.

L'autre combat actuel de Points d'Eau est d'empêcher l'aliénation des chemins pu­blics, par les pouvoirs publics locaux. Cette opération, qui a pour but de protégertout ce qu'il y autour, a débuté, avec succès, il y a 2-3 ans, à Lebreil.

Depuis sa création, en 1998, Points d'eau a rénové une trentaine de fontaines ou de lieux liés à l'eau, sur le canton de Montcuq, du point de vue du bâti ou des divers mé­canismes de pompage, ainsi que entrepris un nettoyage, au sein de sept ou huit autres lieux. Bien que n'intervenant qu'es­sentiellement au sein du secteur public, les statuts prévoient que Points d'Eau peut opérer sur le secteur privé, à la demande du propriétaire, et à condition que ce der-^ nier rende visible le lieu rénové.

Actuellement, la fontaine du Théron, si­tuée au Boulvé, à 500 mètres d'une grotte, est en cours de rénovation, par l'associa­tion. Elle est située, au sein d'un cadre de

verdure, en bord d'un chemin balisé. La fontaine, que la grotte approvisionne, est en pierres taillées. Le lavoir, à proximité.est couvert d'une voûte de trois mètres de diamètre. Points d'Eau souhaite refaire l'avant de cette voûte, en vue de la péren­niser. Jusqu'à présent, la dizaine de béné­voles actifs a nettoyé l'environnement alentour, a curé le lavoir, a préparé !e cof­frage... Ces derniers vous donnent rendez-vous, tous les deuxièmes dimanches du mois, avec départ prévu à 131145, devant le camping municipal de Montcuq.

La fête annuelle de l'association se dé­roulera le 28 Juillet, auprès de cette fon­taine du Boulvé,qui est selon l'animateur Bernard Deleris, l'une des plus belles qu'ils ont eu à restaurer.

En vue de le rendre visitable à nouveau pour tous, le parcours botanique du Thou-ron, à Montcuq, qui avait été saccagé l'an dernier, va être refait, en lien avec l'Office de Tourisme.

Points d'Eau, qui compte une cinquan­taine d'adhérents, entend participer à d'autres manifestations relatives à la na­ture et au patrimoine. Dans le cadre des Journées Nature Midi-Pyrénées, une sortie consacrée aux orchidées est programmée le dimanche 20 mai. Dans le cadre des Journées du Petit Patrimoine de Pays, consacrées cette année à la cuisine, une visite sera prévue, le samedi 16 juin à la chèvrerie de Bernard Souques, par ailleurs Président de l'association, et producteur de « Rocamadours », à Belmontet. Cette visite sera suivie d'une promenade autour de fontaines rénovées.

En vue de valoriser le patrimoine res­tauré depuis deux ans, Points d'Eau béné­ficie de l'existence d'un site Internet «www. pointsdeau.free.fr ». L'inventaire qu'ils entendent mener, sur le patrimoine à protéger, en vue de l'adresser aux élus, complétera ce dispositif.

Points d'eau est une association qui œuvre à la transmission de notre patri­moine aux générations futures.

DIDIER QUET

L'assemblée générale de l'association « Points d'eau », jeudi soir au Boulvé, a été l'occasion de parler du sort qui est parfois réservé aux chemins de randonnée, ruraux et communaux. « Aliéner les chemins publics, c'est aussi attaquer un patrimoine qui fait la richesse de nos territoires ruraux », a souligné Bernard Déleris, animateur de Points d'eau. Dans la salle, plusieurs voix se sont élevées pour s'inquiéter de certains comportements sur des communes du canton : chemins labourés et plantés, disparition pure et simple de certains tronçons, barrières et autres obstacles interdisant l'accès, accueil peu chaleureux des propriétaires riverains qui ne veulent pas que l'on traverse leurs terres, difficultés pour trouver des solutions de contournement, vente par les municipalités. Les élus présents se sont voulus rassurants et concernés. « Nous vendons les chemins à condition qu'une solution de remplacement satisfaisante soit trouvée, précise Jean Zéni, maire du Boulvé, avec un acte notarié ». « Les choses évoluent dans le bon sens depuis quelques années, et il y a une réelle prise de conscience », ajoute Bernard Borredon, maire de Montlauzun. « Il faut rester attentifs, conseille Charles Farreny, adjoint à la mairie de Montcuq, et signaler le problème aux élus dès qu'il se présente, pour que l'on puisse intervenir rapidement ». Des propos qui rassureront peut-être les groupes de marcheurs de Montcuq qui empruntent régulièrement les chemins, le mardi après-midi pour des sorties de plus de trois heures, et le vendredi pour des randonnées plus courtes, organisées par le club des aînés. Le mot d'ordre étant de rester vigilants, et de signaler toute situation anormale. L'association « Amis chemins 46 », présidée par François-Xavier Derruppé, peut apporter conseils juridiques et soutien. Contact 06 11 63 95 64.

Jeudi soir, à la salle des fêtes du Boulvé, a eu lieu l'assemblée générale de Points d'eau, qui s'est donné pour mission de restaurer et d'entretenir le patrimoine local, en particulier sur le thème de l'eau. Le président Bernard Souque a fait le rapport moral de l'association, en redonnant sa vraie place au patrimoine local. « En revenant aux sources, on explore de nouveaux chemins », a-t-il déclaré.

Les bénévoles de l'association font des sorties une fois par mois pour restaurer, dans tout le canton, des fontaines, lavoirs, bassins, puits, pompes à eau, gariottes. Bernard Déleris a fait la rétrospective des travaux réalisés depuis la création de l'association en 1998. Ce sont plus de 30 restaurations qui ont été effectuées par Points d'eau, et plus de 50 interventions, avec le nettoyage des accès et le débroussaillage des sites.

Cette année les efforts porteront sur la fontaine du Théron, sur la commune du Boulvé, dont la très belle voûte du lavoir est dégradée. L'association entretient également le circuit botanique du Thouron à Montcuq, récemment saccagé par pur vandalisme. Une sortie orchidée est prévue le 20 mai. Points d'eau participera aux journées nature le 1er juin, et aux journées du patrimoine de pays les 16 et 17 juin, sur le thème « cuisine, terroirs et savoir-faire ». Ce sera l'occasion de se rendre dans l'élevage caprin de Bernard Souque et d'assister à la fabrication du fromage de chèvre Rocamadour. Enfin le traditionnel pique-nique se déroulera sur le site de la fontaine du Théron, au Boulvé, le 28 juillet.

Le sort de la chapelle Saint-Jean de la Rivière, rasée par son propriétaire sans permis préalable de démolition, a été évoqué. L'association a écrit à tous les maires du canto, n pour leur demander d'instaurer un permis de démolition et de dresser la liste des bâtiments à préserver au titre du patrimoine local. Les élus présents dans la salle se sont montrés réceptifs, conscients de cette perte patrimoniale, et disposés à prendre les mesures de protection nécessaires.

La destruction début janvier de la chapelle Saint-Jean de la Rivière, datée du XIIIe siècle, qui appartenait à la commanderie des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Vaour, continue de soulever des réactions et plusieurs associations, ainsi que de nombreux citoyens, se sont indignés de cette perte irrémédiable (voir La Dépêche du 8 janvier).

L'association « Points d'eau » a exprimé sa « consternation » au propriétaire Daniel Adam, qui a rasé l'édifice, « pour cette atteinte portée à notre patrimoine local », et l'informe de sa décision « d'engager tous les recours possibles afin que toute la lumière soit faite ». Les responsables regrettent que toutes les propositions de rachat ou de restauration aient été refusées par Daniel Adam. L'association a écrit au maire de Montcuq, Guy Lagarde, et à tous les maires du canton, pour leur demander d'instituer, par délibération du conseil municipal, un permis de démolir, et de dresser une liste exhaustive des constructions, mêmes privées, présentant un intérêt collectif et historique. Une lettre a été aussi adressée à la Direction Départementale des Territoires.

Contactée également, Françoise Delmond, des « Bâtiments de France », constate l'impossibilité de former un quelconque recours, « le document d'urbanisme régissant le droit des sols de la commune de Montcuq ne disposant d'aucune liste annexe de bâtiments méritant un intérêt particulier ». Elle souligne par ailleurs que « le permis de démolir n'a pas été instauré sur la commune ». Car si la chapelle n'était effectivement pas classée, elle avait été inscrite à l'inventaire du Patrimoine Midi-Pyrénées par les architectes Gilles Séraphin et Maurice Scellès. Elle était citée dès 1278 dans des documents d'archives et plusieurs publications en font état. « Points d'eau » déplore d'autres situations de ce type dans le canton : destruction de lavoirs publics, défonçage de la voie romaine de Saint-Jean, à Gayrac, par un engin mécanique, démolition de la tour de Ventalay. « Il n'est pas trop tard pour éviter d'autres cas similaires, conclut F. Delmond, en mettant en œuvre les dispositifs de protection mis à la disposition des collectivités ». La balle est dans le camp des municipalités.

En treize ans d'existence, l'association montcuquoise « Points d'Eau », co-présidée par Bernard Deleris et Bernard Souques, a à son actif, une centaine d'aménagements de lieux (débroussaillage pour rouvrir des chemins, entretien de fossés...) et 35 rénovations de fontaines.
L'objet de « Points d'Eau » est de sauvegarder notre patrimoine rural lié à l'eau, via des rénovations de fontaines publiques, ou de fontaines privées dont l'accès est public. L'autre facette de cette association est la sensibilisation du public en la rareté de l'eau, bien naturel à préserver.
Le 21 Juillet dernier était inaugurée, la fontaine rénovée située au lieu-dit « Pèquelèbre », à Saint-Daunès.
Cette fontaine servait à ali­menter trois familles voisines du site, dont celle d'Hubert Aladel, l'ancien maire du village. Elle alimentait le lavoir du domaine de Pèquelèbre. Chaque famille disposait d'un droit d'eau, avec pour une un chemin de servitude. Selon certains anciens, l'eau de cette fontaine était de bonne qualité, car il y aurait eu des salamandres.
Durant une longue période (et encore), l'eau et son patrimoine associé représentaient une richesse inqualifiable pour les utilisateurs.
« Points d'Eau » a reconstruit à l'identique la fontaine, sur ses bases, à partir principalement des apports des membres et des voisins. La première opération fut d'abattre le platane, situé à proximité, qui gênait l'ouverture. La destruction de sa souche a été faite, selon un procédé écologique, via du sel de cuisine. La charpente, en bois de chênes et de châtaigniers, a été refaite. Son ossature, avec des pierres préservées au naturel, et des tuiles pour la toiture, via des apports, se rapproche le plus possible de la fontaine d'antan. En vue de préserver le mécanisme d'alimentation, un nouveau drainage, à travers champs, plus moderne, a été construit.
Dans la plupart des cas précédents, une fois la rénovation achevée, ce sont les Mairies qui entretiennent les fontaines. Quelquefois, les voisins prennent à leur charge l'entretien de ce lieu, qui leur évoque de nombreux souvenirs familiaux.
La prochaine rénovation d'un point d'eau programmée par l'association, concernera la fontaine publique du lieu-dit « Théron », située sur la commune du Boulvé.

Les nombreuses manifestations inscrites dimanche19 juin au programme de la journée du patrimoine de pays ont permis au public de connaître les épisodes secrets de l'histoire du canton. A Bagat-en-Quercy, Bernard Déleris, animateur de l'association Points d'eau, a dévoilé l'histoire peu connue de la villa gallo-romaine de Boutessac, sur la commune de Saint-Daunès. De grands panneaux explicatifs, et des vitrines contenant des fragments d'objets retrouvés sur les lieux, ont permis de mieux comprendre le passé de cette immense villa qui s'étendait sur deux hectares et devait abriter environ 200 personnes, autour d'un personnage riche et influent. La villa est datée entre l'an 60 et l'an 100 après JC.

De nombreux vestiges ont été remontés à la surface : des éclats de poterie et d'amphores, des fibules et des boucles de ceinturon, des segments de tuyauterie en plomb et en céramique, du marbre, de la vaisselle, des fragments de mosaïque et des tesselles en grande quantité. Un four ayant servi à cuire les tuiles des toits de plusieurs bâtiments a également été découvert, ainsi que des caniveaux en grès, des restes de murs et des morceaux de béton romain.

Ne cherchez pas à retrouver la villa, enfouie sous un champ. Seul un élément nouveau permettrait de relancer les fouilles. En attendant, elle préserve jalousement ses derniers secrets.

Dans le cadre des journées nature, l'association « Points d'eau », en partenariat avec l'office de tourisme de Montcuq, a organisé mardi après-midi une promenade le long des trois kilomètres du circuit botanique du Thouron, auquel on peut accéder à pied depuis le village. Pas moins de 70 espèces, qui poussent dans leur milieu naturel, ont été répertoriées, avec des petits panneaux qui indiquent leur nom usuel en français et en latin officiel.

L'animateur Bernard Déleris a expliqué aux participants les caractéristiques souvent méconnues de chaque plante. Certaines sentent mauvais ou sont toxiques, d'autres font cailler le lait ; il y a des fleurs qui prédisent la météo, l'herbe aux femmes battues soigne les ecchymoses, et le processus complexe de pollinisation des fleurs du figuier a été dévoilé.

Mais le parcours est riche aussi de quatre points d'eau, dont deux ont été restaurés par l'association : deux fontaines, une remarquable pompe à godets, et le captage du Thouron qui alimentait Montcuq en eau potable au XIXe siècle. Quotidiennement, 200 m3 d'eau étaient envoyés dans un grand réservoir, puis distribués dans le village grâce à huit bornes-fontaines. En sous-sol, une très belle galerie voûtée et plusieurs bassins sont encore en très bon état.

Autre lieu plein de mystère, en surplomb d'une petite falaise, quatre empreintes de pieds de mulet marquent le rocher. La légende de « Las piadas des diablès » raconte qu'un désespéré a retrouvé la sérénité grâce aux paroles d'un cavalier monté sur sa mule.

Un jeu découverte proposé par l'office de tourisme permet aux enfants de parcourir le circuit de façon ludique. Tél 05 65 22 94 04.

Dans le cadre des journées nature, l'association Points d'eau, en partenariat avec l'office de tourisme, a organisé un troc vert dimanche, place de la Halle aux grains à Montcuq. Une quinzaine d'exposants avaient apporté une grande variété de plantes, boutures, fleurs, semis, plants de tomates, graines de pastel et autres cactus. Tout s'échangeait, même les astuces et les bons conseils. Les enfants de l'école élémentaire, encadrés par leur enseignant, proposaient leurs petits pots de plantes aromatiques. Les adhérents du SEL (système d'échange local) étaient présents pour expliquer le fonctionnement de leur association de partage et d'entraide. «C'est la première fois que nous organisons une manifestation de ce type et c'est un succès, témoigne Marie-Thérèse Clément, à l'origine du projet. Nous sommes agréablement surpris. L'ambiance est sympathique et détendue et nous avons bien l'intention de renouveler l'expérience, peut-être à une autre saison». Rendez-vous est donc pris.

Dans le cadre des journées nature qui se dérouleront du 22 mai au 5 juin, l'association «Points d'eau» organise la traditionnelle sortie orchidées dimanche 22 mai. (Départ à 14h30, place du Faubourg Saint-Privat).

L'après-midi sera consacrée à la recherche et à l'observation d'une vingtaine d'espèces sauvages qui apprécient particulièrement notre région.

Autre bonne idée de l'association, un troc de plantes aura lieu dimanche 29 mai, de 10 à 13 heures, place de la Halle aux Grains à Montcuq. La manifestation est totalement gratuite, ouverte à tous, petits et grands. Aucun argent en jeu, chaque plante apportée donne droit à un ticket, que l'on peut échanger contre n'importe quel autre végétal. Graines, jeunes plants, potées dont on ne veut plus, semis, boutures, revues, trucs et combines, savoir-faire, tout est bon à troquer.

L'inscription préalable à l'office de tourisme est préférable. On peut aussi visiter le parcours pédagogique environnemental de Saint-Cyprien qui est accessible librement tous les jours.

Cet espace, situé en face de l'école, a pour but de sauvegarder un patrimoine fruitier en voie de disparition, et de faire redécouvrir des variétés locales oubliées. Autre point fort de ces journées nature, mardi 31 mai, le parcours botanique du Thouron propose une promenade familiale de 3 km, avec des plantes répertoriées, et permet de poursuivre jusqu'à l'église de Rouillac et ses fresques du XIIe siècle.

Départ Faubourg Saint-Privat à 14h30. Office du tourisme de Montcuq: 05 65 22 94 04.

Les habitants du Quercy blanc et du pays des Serres refusent le projet d'exploitation du gaz de schiste. Une manifestation est prévue à Cahors samedi 26 mars, à 15 heures, sur le pont Valentré. Outre l'association Quercy Blanc Environnement (qui a bataillé de 1990 à 2003 contre la ligne THT), l'association montcuquoise « Points d'eau », a adopté une motion : « Soucieuse de l'environnement, de la sauvegarde du patrimoine et d'un développement harmonieux de notre société, l'association « Points d'eau » s'inquiète et proteste devant la volonté des exploitants et des pouvoirs publics de procéder à des prospections de gaz de schiste dans le Lot et ailleurs. Le danger de ces recherches et ensuite de l'exploitation de ce gaz est immense pour le territoire : utilisation de quantité d'eau démesurées, rejets d'eaux polluées, dont aucun traitement n'est prévu, remontées de produits chimiques agressifs, cancérigènes et dispersion de ceux-ci dans la nature, grand danger de déformation du plateau schisteux supportant le relief calcaire fracturé du Quercy et donc grand risque de pollution des sources, rivières de surface et souterraines (voire leur disparition !), y compris et surtout celles qui alimentent le réseau de distribution d'eau potable, circulation de camions en très grand nombre, impacts sur le paysage et les terres agricoles.

« Points d'Eau » s'indigne que les enquêtes et rapports ne soient réalisés que par les parties intéressées sans la moindre transparence et demande une véritable enquête d'utilité publique avec contradiction possible. « Points d'Eau » craint que les moyens envisagés ne soient déployés que pour satisfaire les ambitions des sociétés pétrolières. « Points d'Eau » souhaite qu'en lieu et place de ce projet soient développés des moyens pour favoriser les énergies renouvelables, les économies d'énergie, la baisse des rejets de CO2 et de méthane dans l'atmosphère terrestre ».

Les réactions hostiles au projet de prospection de gaz de schiste s'amplifient. L' association montcuquoise «Points d'eau», qui a pour objectif la sauvegarde des points d'eau, a souhaité se joindre à la protestation. Elle propose dans un premier temps la rédaction d'une motion dénonçant les conséquences, plus particulièrement liées à l'eau, de la fracturation hydraulique des roches. Dans son communiqué, "Points d'eau" dresse la liste des dangers de la recherche et de l'exploitation du gaz, «l'utilisation de quantités d'eau démesurées, les rejets d'eaux polluées dont aucun traitement n'est prévu, les remontées de produits chimiques, la déformation du plateau schisteux, la pollution des sources et des rivières, la circulation de camions en très grand nombre, l'impact sur le paysage».

L'association plaide en faveur des énergies renouvelables et des économies d'énergie.

L'association « Points d'eau » a tenu son assemblée générale mardi soir, en présence d'adhérents et d'élus du canton. Rappelons que l'association a pour objectif la sauvegarde des points d'eau à caractère public ou privé, et la sensibilisation sur ce patrimoine et sur le thème de l'eau. Dans son rapport moral le président, Bernard Souques, a insisté sur l'importance de l'eau et le rôle qu'elle peut jouer en géopolitique. « On parle de guerre de l'eau dans certains conflits », a-t-il souligné. Depuis sa création en 1998, l'association, qui compte une cinquantaine d'adhérents, a pris en charge plusieurs dizaines de restaurations de fontaines, de lavoirs, de pompes anciennes, de puits.

Une fois par mois les membres les plus actifs défrichent, plantent, ouvrent des chemins, restaurent et bâtissent. En 2010 « Points d'eau » a activement participé aux journées nature Midi-Pyrénées et aux journées du patrimoine du pays. Le 3e dimanche de mai une sortie orchidées, sous la houlette de l'animateur Bernard Deleris, permet de découvrir jusqu'à 25 espèces de cette fleur très présente dans la région. Le pique-nique annuel se déroule en juillet sur un site restauré et réunit adhérents et sympathisants.

L'ouvrage ne manque pas pour 2011. La rénovation de la fontaine et du lavoir de Péquelèbre, sur la commune de Saint-Daunès, se poursuit. Les travaux ont bien avancé. Il a fallu reprendre le bâti de la fontaine et des murs. La couverture reste à faire, avec du vieux bois, du plancher et des tuiles canal anciennes. Le lavoir sera nettoyé, débroussaillé, et équipé d'une vanne.

Un autre site est l'objet de toutes les attentions : le parcours botanique du Thouron et la fontaine du même nom, restaurée par « Points d'eau », qui alimentait Montcuq en eau potable au XIXe siècle. Un patrimoine précieux que l'association s'efforce de sauvegarder.

Samedi, dans le cadre des journées nature de Midi-Pyrénées, Bernard Déléris, de l'association « Points d'eau », a conduit un groupe de passionnés sur le site du Thouron, près de Montcuq, pour observer la flore locale et les sites restaurés : fontaine et captage du Thouron qui alimentait Montcuq en eau potable au XIXe siècle, pompe à godets de la Cayre.

Sur le lieu mythique du circuit, la légende locale du « Pas de la mule » a été racontée.

Près de 80 panneaux décrivent les plantes présentes tout le long du chemin (nom, nom latin, famille, brefs commentaires) et l'animateur de « Points d'eau » a raconté beaucoup d'anecdotes à leur sujet : prédire la météo estivale avec l'inflorescence de l'arum, soigner les ecchymoses avec la racine du tamier, faire des colles puissantes avec la sève du muscari, différencier les érables, observer les alisiers, comparer les silènes, observer les différentes sortes de chèvrefeuilles, de plantains ou de gaillets, rappeler l'importance historique de certaines espèces, sentir les bonnes odeurs (origan, serpolet, camérisier) et les mauvaises (psorallée bitumineuse), évoquer les plantes comestibles (poireau des vignes, tamier, alises et sorbes), admirer la beauté des fleurs (bryone, orchidées, matricaire), noter l'interaction de la faune et de la flore.

Une vraie leçon de botanique.

Une sortie découverte des orchidées sauvages a eu lieu dimanche 16 mai, organisée par l'association «Points d'eau» et son animateur Bernard Deleris. Les conditions du Quercy sont idéales pour les orchidées sauvages: le sol calcaire, les friches, les pelouses, les broussailles, les talus, ainsi que le climat, leur conviennent particulièrement. L'association «Lot nature» en a dénombré 48 catégories dans la région.

Vingt-cinq personnes ont participé à la promenade-découverte dans les environs de Montcuq, sur des sites particulièrement riches en orchidées sauvages. Le petit groupe de passionnés a pu en observer une quinzaine: le magnifique sérapias à labelle allongé, assez rare; plusieurs orchidées très délicates offrant l'aspect d'insectes; de très beaux spécimens de céphalanthères à longues feuilles... Autant d'espèces qui fleurissent de mars à septembre, selon le temps et l'exposition, et qu'il faut protéger. Il faut s'abstenir de les cueillir ou de les arracher, même si elles semblent abondantes. Et essayer de les transplanter dans les jardins est voué à l'échec.

L'association Points d'eau a tenu son assemblée générale lundi 22 février, à la salle associative de Montcuq, en présence du conseiller général, Daniel Maury, du maire de Montcuq, Guy Lagarde, des élus des autres communes du canton, et des adhérents.

Dans son rapport moral le président, Bernard Souques, a rappelé l'objectif de l'association: la sauvegarde des points d'eau et la sensibilisation sur ce patrimoine et sur le thème de l'eau. «Nous empruntons les points d'eau à nos enfants», a-t-il déclaré.

Bernard Souques a également rappelé «l'importance des points d'eau, depuis toujours lieux de rencontre et de vie des habitants.» Il a également souligné «la mixité culturelle et l'entraide entre les membres de l'association.»

Le diaporama présenté par Bernard Deleris a permis de faire le point sur les restaurations effectuées en 2009. La plus importante a été la réfection complète de la fontaine de Couvignac. La voûte, partiellement écroulée, ainsi que l'escalier, ont été reconstruits. Le site a été nettoyé, planté et fleuri.

Pour 2010 l'association a entrepris un chantier de nettoyage et de rénovation de la fontaine et du lavoir de Péquelèbre, sur la commune de Saint-Daunès.

Une étude et des devis vont être établis pour la restauration du puits des Cordeliers à Montcuq, qui a la particularité d'avoir deux entrées. La façade de la fontaine de Pleysse doit aussi être rénovée.

Plusieurs sorties sont au programme de Points d'eau: journée «découverte des orchidées» le 16 mai, participation aux journées nature le 6 juin, pique-nique sur un lieu restauré le 23 juillet. Pour tout renseignement contacter Bernard Souques au 05 65 31 91 38. Montant de la cotisation: 11 euros.

Dimanche, les membres de l'association « Points d'eau » avaient rendez-vous à Péquelèbre, sur la commune de Saint-Daunès, pour préparer la rénovation de la fontaine et du lavoir, nettoyer le site, et déterminer l'emplacement de deux ormes, résistants à la graphiose, qui doivent être plantés en remplacement d'un gros peuplier abattu.

Crée en 1998, l'association a pour objectif la sauvegarde des points d'eau sur le canton de Montcuq, et la sensibilisation sur ce patrimoine et sur le thème de l'eau. Sa principale activité est l'entretien et la restauration des fontaines, lavoirs, puits, bassins, mais aussi la rénovation des pompes anciennes : pompes à fil, à godets, à chaîne, bélier…

Il faut aussi défricher, nettoyer les sites, ouvrir des chemins, remplacer les arbres arrachés. « C'est physique, il faut se retrousser les manches », témoigne Bernard Deleris, membre très actif de l'association.

Depuis sa création, l'association a effectué 80 interventions sur site, dont trente rénovations financées par des fonds publics (Europe, Région, mairies concernées), le reste l'étant sur ses fonds propres.

On compte une cinquantaine d'adhérents, dont 20 très actifs.

L'Almanach 2009 TOUTENUN de RUSTICA consacre une demi-page à notre Association "Points d'Eau".

Page 245 (Vendredi 30 juillet), sous le titre LES BRAVOS DU TOURISME, fontaines, sources, puits, un article élogieux décrit nos activités. La photographie de la fontaine du Thouron rénovée par René illustre l'article et les coordonnées de l'O.T. sont indiquées

25, c'est le nombre de rénovations à l'actif de l'association « points d'eau » qui a tenu dernièrement son assemblée générale à Belmontet l'assemblée générale de l'association « Points d'eau ». Ces réalisations ont été présentées par un diaporama par Bernard Souques, le président, qui a souligné l'attachement des membres de « Ponts d'eau » à la sauvegarde du petit patrimoine. Ce patrimoine qui agrémente promenades et randonnées et qui nous relie à la vie qu'ont connue nos ancêtres.

Dans son rapport moral, le président a repris et décrit les actions menées en 2006 : le Roc à Fargues, Folmont à Bagat, Préniac à Saint-Pantaléon et Péquelèbre à Saint-Daunès. Il rappelle notre participation à la journée « Patrimoine de pays » au festival H2O de l'eau du Massif Central (visite du circuit du Thouron : captage alimentant Montcuq en 1906 et sentier botanique et la soirée pique-nique à Bagat autour du bélier rénové par l'association).

Les projets pour 2007 sont proposés et montrent que l'activité de « Points d'eau » reste intense. Une journée découverte de l'aqueduc gallo-romain de Vers à Cahors sera proposée aux adhérents en plus des manifestations habituelles.

Monique Morisset, trésorière, présente le rapport financier, stable. L'association pourra participer elle-même à certaines restaurations envisagées.

Un débat et un vote sont instaurés autour d'un problème posé à propos d'un magnifique peuplier trop proche de la fontaine de Péquelèbre que « Points d'eau » souhaite restaurer. Les arguments sont échangés et écoutés attentivement. Un vote décide d'abattre cet arbre et de planter en remplacement, un peu plus loin, un orme traité contre la graphiose.

Le bureau a été renouvelé avec Bernard Souques, J. Pavan, D. Boutard, M.-Th. Clément et Élisabeth Amsterdamsky (nouvelle venue au bureau).

La fontaine de Bagat, avant sa restauration.

Le 8 février dernier à Saint-Daunès se tenait l'assemblée générale de l'association Points d'eau, en présence des maires de Saint-Daunès, Saint-Cyprien et Montcuq. Cette association, qui a pour vocation initiale, faut-il le rappeler, la restauration du petit patrimoine et en particulier celle des sources et des fontaines, compte désormais sept ans d'existence. Cet « âge de raison » lui a permis d'acquérir une solide notoriété dans le canton de Montcuq, et de faire des émules: une association du même type est en projet à Belvèze. De plus, Points d'eau « hérite» cette année d'une autre association dont elle reprend le flambeau. Les Amis des églises romanes du Quercy blanc ont décidé de cesser leur activité et lèguent à Point d'eau le reliquat de leur trésorerie ainsi qu'un projet qui leur tient à creur, la sauvegarde de la chapelle de Saint-Jean-la-Rivière - cette chapelle du XIIe siècle, en très mauvais état, se trouve sur une propriété privée, ce qui rend le dossier difficile.

Fontaines, puits et lavoirs

Basée à la mairie de Belmontet, Points d'eau a à son actif de très belles réussites: depuis 1998, 25 points d'eau ont été restaurés dans le canton, parmi lesquels les fontaines de Bagat, de Laspeyrières à Saint-Pantaléon ou du Bouyssou à Saint-Cyprien. Mais la tâche à mener à bien reste considérable, tant pour le recensement et « l'état des lieux » des points d'eau que pour la restauration. En ce début d'année 2006, les projets en cours sont, entre autres, la fontaine du Théron au Boulvé, celle du Souleilla à Lebreil, celle de Troniac à Saux; le puits des Hébrards à Belmontet ou le lavoir de Farguettes à Fargues. Et à Montcuq, ce sont notamment le bassin du Garric ou le puits du Barry Escur, mais aussi la réfection de la couverture du puits des Cordeliers.
Les sorties sur le terrain sont toujours d'actualité pour l'association, qui réalise elle-même une grande partie des opérations de restaurations (débroussaillage, curetage, etc.) ou, si nécessaire, se charge d'établir dés devis et de monter des dossiers afin de recueillir des fonds, notamment auprès de la Région, des collectivités locales ou de l'Europe. Ainsi, pour la restauration du puits des Cordeliers, un dossier de demande d'aide sera présenté au Conseil général.

La fontaine de Bagat, après sa restauration.

Une sensibilisation indispensable

Outre le recensement et la restauration de ce « petit patrimoine de l'eau », Points d'eau s'est fixé pour objectif de sensibiliser le public sur ce patrimoine et, au-delà, sur le thème de l'eau. Une sensibilisation de plus en plus urgente, alors que les inquiétudes pour l' été à venir se font déjà sentir en Quercy Blanc: on sait d'ores et déjà que le niveau des précipitations de l'hiver est insuffisant pour asssurer des réserves «normales». D'où la nécessité d'une prise de conscience collective, fondée non pas sur des généralités mais sur la mémoire collective d'un lieu.

Les travaux de restauration de Points d'eau s'appuient toujours sur un travail d'écoute: les souvenirs des anciens permettent de retrouver l'aspect originel des constructions, mais aussi de faire fonctionner à nouveau les techniques anciennes, comme les difféents types de pompes qui puisaient l'eau.Il ne s'agit pas bien sûr de délaisser la modernité, mais de veiller à ne pas la couper de ses racines - ou de ses sources. Par exemple, le puits du Barry Escur,à Montcuq pourrait être doté d'un système de pompage solaire pour arroser les plantations du quartier: exploitation d'une technique moderne, mais retour à une pratique de l'irrigation plus économe, tenant compte des ressources locales, les plus modestes soient elles.

En 2006 comme les années précédentes, Points d'eau compte bien participer au festival H2O, qui propose des manifestations destinées, justement, à informer et mobiliser sur le thème de l'eau. Au programme figurent, outre la Journée du petit patrimoine le 18 juin, l'organisation de visites auprès des municipalités et des habitants du canton, pour faire ensemble l'état des lieux des points d'eau et «profiter des souvenirs» des anciens. La prochaine de ces visites est prévue à Saint-Cyprien le 9 mars. Le festival lui-même aura lieu à la fin du mois de juillet, mais Points d'eau projette d'étaler les manifestations tout au long de l'année. Avis aux amateurs.

Mathilde Fournier

On ne présente plus Points d'Eau dans le Quercy Blanc. Les bénévoles qui œuvrent à l'année pour pré­server les fontaines oubliées par l'homme et le temps sont connus et appréciés. Leurs sorties initiatiques, leurs expositions et leurs recherches méritent le respect.

Du 21 au 28 juillet dernier, l'asso­ciation a organisé une multitude d'animations en commençant par une exposition exceptionnelle, salle Combarieu, du photographe aveyronnais Christian Baptiste. Les clichés étaient d'une rare qualité, sur le thème des reflets de l'eau. En ce même lieu, Marie-Thérèse Clément, Jacqueline Pavan et Bernard Déléris présentaient un diaporama sur l'adduction d'eau et ses débuts à Montcuq. Un projet initié le 19 août par le conseil municipal, puis relancé et réalisé en 1907 par M. Lagard. La réception du chantier eut lieu en 1991. toute une histoire...

Le mardi, l'association proposait un parcours botanique "à travers les rues de Montcuq", histoire de rendre, au passage, hommage à ceux qui partici­pent au fleurissement du village. Enfin, le jeudi, les moulins de Boisse, de Brousse et de Lamothe étaient à l'hon­neur, le tout animé par des contes sur les moulins. Un travail réalisé par Brigitte Sicard-Filteau et Erwan Chabot, de l'Université Paris XIII.

+1,8°C en 30ans

Clou de la semaine, l'intervention de Francis Lavillat, directeur de Météo-France à Gourdon. Il a animé une conférence débat sur le réchauffement climatique dans le monde, avec un coup de projecteur sur les relevés météorologiques effectués par M. Bouyssières depuis trente ans à Rouillac, sur la commune de Montcuq. Il ressort que, sur cette période, la température a augmenté régulièrement de 1,8 degré. Le débat, suivi par plusieurs élus du canton, a permis d'évoquer l'action des avions antigrêle au-dessus du territoire. Francis Lavillat confirmait ses précédentes déclara­tions dans nos colonnes : "Ces inter­ventions sont de la pure hérésie".

Le samedi, une visite dans la vallée de la Séoune, animée par Marc Esslinger de l'association Lot Nature, pas­sionnait les participants avec l'obser­vation de la faune et de la flore sauvage en milieu humide. Le dimanche, les expositions étaient encore accessibles au public qui .a pu s'amuser avec les machines aquatiques d'André Résimont, un fidèle de Points d'Eau dont l'inventivité et la gentillesse font toujours recette. Enfin à Saint-Pantaléon, les sapeurs pompiers de Montcuq proposaient une démonstration.

Apres celle semaine instructive, Points d'Eau confirme son dynamisme en refusant de faire du militantisme primaire. Pour Bernard Déléris, un des principaux animateurs de l'asso­ciation, "il faut travailler la communi­cation sur le thème de l'eau. Pour ce faire, nous nous penchons sur des pro­blèmes locaux ; nous organisons des voyages à thème et de nombreuses expositions. Le rapport de l'homme à l'eau est constant, même s'il a évolué, car l'eau est facile d'accès. Nous la gaspillons ; il est tellement aisé aujour­d'hui d'ouvrir un robinet alors qu'a­vant, il fallait porter l'eau à dos d'homme. A Points d'Eau, nous ne cherchons pas à orienter les débats sur l'utilisation de l'eau, mais à les ali­menter pour ouvrir une plus large réflexion. Les gens doivent prendre conscience de l'importance de l'eau et en avoir une utilisation cohérente".

Le Massif central est un site privilégié pour créer autour de l'eau une manifestation de portée internationale. C'est ainsi que l'association H2O dont les objectifs sont la sensibilisation des populations et la préservation des ressources en eau organise dans la période du 21 au 28 juillet son quatrième festival international, auquel va participer l'association lotoise Points d'eau qui, forte de ses réalisations en matière de préservation du petit patrimoine et de la remise en état des sites aquatiques, vient de recevoir la distinction des bravos nationaux.

Durant cette période, des associations diverses et des collectivités locales de tous les départements du Massif central organiseront des animations sur le thème de l'eau, des conférences, spectacles, expositions, visites, ou encore des rencontres, découvertes, ou initiations.

Placée sous la houlette de parrains célèbres et divers: Jean Daisset (prix Nobel de médecine), Michel Batisse (Unesco), Roger Cans (journaliste), Nicolas Hulot (Fondation Hulot), de nombreux parlementaires et associations reconnues,

La participation de l'Unesco, du Conseil de l'Europe, de la Datar du Massif central, de délégations et directions régionales des services de l'Etat, rectorats, des Agences de l'eau, de Météo-France, des parcs naturels, sont autant de références de cette association partenaire de Points d'eau.

UN PROGRAMME ECLECTIQUE

Spectacles. En coopération avec « Les Pastourels de la Tour » et leur XIX^e Festival de folklore international, aujourd'hui, vendredi 19 juillet, à 21 heures, « Aïgos secrètas » (eaux secrètes); chansons occitanes et traditionnelles par la troupe de Xavier Vidal. Diaporama gratuit de Pierre Sourzat et Jean-Louis Conte.

Mardi 22 juillet, à 21 h 30, spectacle « Fantaisie aquatique ».

Conférence. « L'assainissement en milieu rural: technologies expérimentées et comparées; nouveaux textes »: vendredi 26 juillet, à 21 heures, conférence-débat. Animation et présentation d'expériences gratuites par le Satese (conseil général du Lot).

Expositions. Onze expositions gratuites sur le thème de l'eau dans onze communes du canton. « L'Eau du ciel et de la mer » , à Saint-Daunès, samedi 20, à 11 heures, par Anne Pressurot. « Au fil de l'eau » , à Belmontet, dimanche 21 juillet, à l'office de tourisme. « Sources miraculeuses » , à Saint-Pantaléon, lundi 22, à 17 heures, par Pierre Dalon (Société des études du Lot). « Autrefois, l'eau » (cartes postales), à Sainte-Croix, mardi 23, à 18 heures, par Jean-Michel Rivière, et Elie Lolmède. « Pêche, plongée: histoires d'eau » , au Boulvé, mercredi 24, à 18 h 30, par Jean-Louis Conte (Société philatélique). « Activités de Points d'eau » , à Fargues Bovila, lundi 22, à 11 heures. « L'eau et le feu » , à Lascabanne, dimanche 21, à 16 heures, Bruno Borredon et les pompiers de Montcuq. « Dessin des enfants » , à Saint-Laurent, dimanche 21, à 18 heures, concours des enfants des écoles. « De l'eau, des livres » , à Montlauzun, samedi 20 à 15 heures, à la bibliothèque de Montlauzun avec la participation de Bernard Tauran. « A la pêche » , à Saint-Cyprien, samedi 27, à 18 heures, par Marc Prugniaud (Société de pêche). « L'eau en relief karstique » , à Valprionde, samedi 27, à 10 heures, par Delphine Lasvènes.

Visites gratuites. Parcours Botanique de « Points d'Eau », de la Neguevieille au Thouron, mardi 23 juillet, à 15 heures.

Station d'épuration écologique de Saint-Matré, commentée par Anne Godin, vendredi 26 juillet, à 17 heures.

Concert gratuit. Bagat-en-Quercy (1), un quatuor donnera un concert sur le thème de l'eau, jeudi 25 juillet, à 21 heures.

La fontaine du Thouron remise au jour

Depuis plusieurs mois, l'association «Points d'eau. intervient sur le site et les environs du Thouron, à l'est de Montcuq.

L'association - «Points d'eau» a participé à l'exposition itinérante sur le thème de l'eau organisée par l'Union des offices de tourisme du Lot en 2001, pour son centenaire. À cette occasion, elle a obtenu le diplôme des « Bravos de l'accueil » auprès de cet organisme départemental.

Cette récompense a été également confortée par la région Midi-Pyrénées qui lui a décerné un diplôme pour l'activité effectuée en 2001. Cette distinction honore et encourage les membres dans leur démarche de remise en valeur du petit patrimoine local lié à l'eau, patrimoine bâti mais aussi culturel.

Un effort de communication en direction du public résidant du canton et des touristes va être encore valorisé, notamment par le Festival de l'eau qui sera organisé cet été sous l'égide du festival «H2O» du Massif central.

La remise du diplôme a eu lieu lundi dernier, au ministère de l'Équipement et des transports, en accord avec le secrétariat d'État au tourisme et en présence de M. Jacques Brunhes et de M. Guy Serin, de la Fédération nationale des OTSI. Deux adhérents parisiens, membres très actifs (M. Delaurent et M. Amsterdamsky) y ont représenté l'association.

Créée il y a un peu plus de 3 ans, l'association Points d'Eau tirait un bilan vendredi 14 septembre des actions menées sur le canton au profit du petit patrimoine bâti lié à l'eau.

Dotés d'un dynamisme débordant, les membres ont souhaité étendre leur démarche de préservation à d'autres ouvrages caractéristiques du Quercy Blanc.

Les travaux de recensement, de nettoyage et de sensibilisation sur le petit patrimoine lié à l'eau devrait cette année s'étendre «à celui des croix que l'on peut voir ici et là, et essayer de faire quelque chose pour les gariottes en perdition, si rares sur notre canton» Ainsi débute le rapport moral du président Bernard Souques, lors de l'assemblée générale.

«Le temps est avec nous et contre nous car la mémoire locale sur ces lieux s'estompe ou disparaît avec nos anciens; il est encore contre nous lorsqu'il érode inexorablement cette pierre calcaire». S'ils jugent modestes les actions qu'ils mènent, les membres de l'association ont tout de même réalisé 11 dossiers de restauration avec le soutien des Marches du Sud Quercy et des collectivités locales, accompagnés de nombreuses petites subventions.

Avec ce souci "d'éviter l'oubli et la disparition de ce petit patrimoine", Points d'Eau organise des expositions, des sorties découverte et de nombreuses rencontres avec les élus pour défendre leur cause. Après le rapport financier de l'exercice 2001, plusieurs questions furent évoquées. fi fut débattu de l'entretien des accès aux points d'eau, d'organiser le parcours botanique chaque année en des lieux différents, et entre autres d'acheter du matériel afin de mener à bien et dans de meilleures conditions les débroussaillages. La communication de l'association a été un sujet longuement débattu puisqu'elle permet de relater l'impact des interventions réalisées sur les communes et donne aux maires une idée des possibles chantiers à effectuer sur le patrimoine de leur territoire.

L'eau, un enjeu majeur

Pour ne pas en rester là, Points d'eau devrait participer à "H2O le festival du Massif Central" prévu en juillet 2002. Ce festival se proposera d'être un lieu d'information et de concertation sur cette ressource autour de données environnementales, sociales, techniques, économiques et culturelles. Enjeu majeur du XXIe, l'eau fera l'objet de toutes les attentions de ce festival. Parallèlement à cette manifestation, des animations seront organisées en Corrèze, dans le Cantal, l' Aveyron, le Tarn, l'Hérault et le Lot représenté par Points d'Eau. La participation de l'association contribuerait très largement à son besoin de communication et permettra peut -être des retombées pour continuer et développer les rénovations du petit patrimoine.

La commune de Sainte-Croix, encore sous le coup de son exposition au fil de l'eau de l'été, accueillait l'assemblée générale de l'association dont la quarantaine de membres sont bénévoles, autour du président Bernard Souques,oeuvre pour la remise en état et la sauvegarde des divers points d'eau, lavoirs et fontaines de canton.

Le président, heureux, ne manquait pas de souligner sa satisfaction de voir l'association prise au sérieux par les élus. En témoignait la présence du conseiller général Daniel Maury, conseiller général qui, dans son intervention s'est porté garant de l'attribution possible d'une aide financière à l' association.

Projets tous azimuts

Les projets d'activités pour l'année à venir ne manquent pas : poursuite des actions de nettoyage sur le rythme d'une sortie mensuelle, continuation du recensement des sites sur de nouvelles communes telles que Bagat-Lascabannes, Saint-Cyprien, Montcuq (A Montcuq, ce travail de recensement sera effectué par les écoliers des primaires), constitution d'un dossier de 10 fontaines à restaurer afin d'obtenir des aides financières, projet de fête en 2001 à Belmontet pour des retrouvailles en fin de saison, nouvelle sortie sur des points d'eau à Valenced'Agen et Moissac.

Un effort de communicàtion est ,envisagé, l'information vers les diverses couches sociales doit être affinée notamment en matière d'explication et d'éducation des problèmes de l'eau.

L'élargissement des membres de cette association est bien entendu souhaité donc il est fait appel aux personnes intéressées par la sauvegarde de l'eau et la conservation du patrimoine.

Côté financier, la mise à jour des cotisations était effectuée, elle reste fixée à 70 F, adressés à la trésorière Maryse Azuelos.

Le bureau :

Bernard Souques est président, vice-président Didier Boutard, maire de Saint-Laurent Lolmie; secrétaire Marie-Thérèse Clément; trésorière: Maryse Azuelos.

[article presque identique à celui du 8 juin]

Depuis la fin de l'été 1998, la quarantaine de bénévoles de l'association « Points d'eau », recrutés parmi les gens qui aiment et respectent la nature, se retrouvent auprès de leur président Bernard Souques pour des actions de sauvegarde.

L'objectif principal de l'association « Points d'eau » est la sauvegarde des points d'eau justement, un bien précieux que chacun doit respecter, mais aussi la connaissance de la flore et des diverses essences qui composent la végétation de notre région.

C'est ainsi qu'à partir de samedi, il est mis à la disposition de tous les amoureux de la nature un parcours botanique entièrement fléché qui permettra à chacun de goûter aux joies de la connaissance des plantes afin de mieux les respecter.

Dès à présent, ce ne sont pas moins d'une soixantaine de panneaux qui identifient, sur un chemin champêtre, les différentes essences. Un travail considérable, tant par la recherche que l'identification des espèces avec leurs appellations scientifiques et usuelles.

Vous découvrirez, entre autres, le prunier de Sainte-Lucie ou le nerprun de type méditerranéen; l'arum tacheté de la famille des aracées, qui capte les insectes pour la fécondation; le très fameux tamier commun ou herbe aux femmes battues, plus simplement connu chez nous comme repountchou, qui doit son nom du fait que la décoction faite avec les racines permettait l'effacement des traumatismes faits par les maris jaloux à leurs épouses. Ou encore le très rare érable de Montpellier.

Un véritable jeu de piste

En conclusion, une véritable invite vous est faite par cette association et qui pourrait faire l'objet d'une sortie de découverte nature pour les écoliers du canton.

Sur la commune de Fargues, au lieu dit « Le Poujol », au carrefour des RD 656 et CD 45, prendre la direction de Prayssac; à environ 400 m, prendre à gauche, direction Rouffiac. Faire 200 m et se garer face à une petite vigne à droite. Prendre le sentier balisé qui descend vers la fontaine.