Fontaine d’Alos ou d’Aloun
lieu-dit Auvergne
Fontaine d’Auvergne
En remontant vers Sauzet, sur le bord de la route à gauche.
En partie dans la roche, et en partie bâtie, couverte par deux grosses dalles de pierre .
Elle est sans doute le trop-plein d'un puits (à revoir) assez caché et situé 10m en arrière, dans la colline.
Après une indication, il y aurait peut-être deux puits en arrière.
Sans doute aussi propriété du maire, Monsieur Lacroix.
Un puits est effectivement situé dans la pente en arrière.
Fontaine de Bonarme
Point d'eau rectangulaire 1m x 0,80m
Profondeur 0,60m
Margelle avec rigole de trop-plein taillée sur la droite, de forme demi-cylindrique (fig. 1).
Le bâti de couverture est en ruine, détruit par la végétation (buis).
Il apparaît qu'il y avait une voûte de forme ogivale.
Sur l'avant, il y avait un ancien lavoir : 4m x 4m, très abîmé, mais autrefois bâti.
A sa sortie sont encore en place les pierres rainurées où se logeaient les vannes : ici, double rainures (fig. 2) (à voir, la raison ?).
Site ombragé, couvert de buis et aussi par un très beau frêne.
Fontaine de Laboissière
Sous chez Ruamps.
Point d'eau rectangulaire 1,20m x 0,80m
Profondeur 0,90m
Bâti en pierre.
Couvert par une dalle de ciment.
Margelle en ciment.
La façade est située vers le lit de la rivière qui forme à cet endroit un élargissement, et donc un genre de bassin.
(en savoir plus avec le père Ruamps).
Fontaine de Lacassagne
Point d’eau carré 1,20m x 1,20m
Profondeur environ 1m
Reprise en ciment.
Côtés en parpaings.
Dalle de couverture en ciment.
Décroissement sur l'avant et caniveau d'évacuation passant sous la route pour rejoindre la rivière.
(eau trouble ce jour-là.)
Fontaine de Laroque
Au bord du chemin rural de Laroque,près d'un buis, il y aurait eu une fontaine et un lavoir.
L'ensemble semble détruit, mais la source est sans doute toujours là (à revoir)
Plus loin , sur ce même chemin, au moment où il tourne à gauche vers chez Pendaries, il y a un petit point d'eau couvert par une forme ogivale réparée au ciment.
Au dessous, un puits de 1,20m x 1m. Profondeur ?
Grille sur l'avant.
(Le premier point d'eau au buis est signalé par Monsieur Pendaries comme étant privé, le deuxième public.)
De l'autre côté de la route se trouve un puits, margelle en ciment octogonale, privé, réalisé pour des arrosages.
Fontaine de Lavaysse
Dans la combe de Lartigue, sur la droite d'un chemin.
Ce point d'eau comprend :
un puits, très bien bâti ; Il n'a plus de couverture aujourd'hui, mais il pouvait y avoir une voûte façon gariotte ou une dalle de pierre plate monolithe.
Profondeur : 1m
Diamètre : 1m
Situé en contre-terrain.
au dessous, il y a un ancien lavoir de forme quelconque, environ 5m x 2m
Facile d'accès.
Peu à faire pour rendre le site très agréable.
Fontaine de Rieufont
Passer devant le moulin de ….
Et de l'autre côté de l'ancienne voie ferrée, résurgence avec un débit assez important.
notice
Grand bassin lavoir, d'environ 7 mètres de long, de forme quelconque.
Un aqueduc bâti conduit le trop-plein jusque de l'autre côté de la voie (réalisé au cours des travaux de cette voie)
1999 : Ce lieu a été «curé» et dévasé au tracteur pelle...
Fontaine de Robert
Après celle de Lapeyrière, chemin à droite, près d'un noyer, et en contrebas du chemin, elle est d'ailleurs sous le chemin.
notice
Ouverture du puits très encombrée de terre et autre …
Très difficile à voir, mais, semble-t-il,
Puits rectangulaire de 1m x 0,60m, assez profond en eau.
Le champ, en façade du puits, appartient à M. Lacroix, maire de St-Pantaléon.
Fontaine de Vers
lieu-dit Catios
notice
Genre de petit puits de 1m x 0,80m
Profondeur environ 1m
Arrière couvert en pierre, très bas.
Avancée rajoutée en ciment
Décroissement sur l'avant.
Ce point d’eau servait au hameau de Catios, juste au-dessus.
Fontaine et lavoir d'Haumont (ou de Préniac)
Entre Préniac et le château d'Haumont.
Le lieu s'appelle en fait le Pech Lagrèze.
notice
La fontaine
Trou carré de 80cm x 80cm.
Profondeur environ 60cm.
La source semble plus en amont.
En contrebas, il est probable qu'il y ait un bassin lavoir partiellement bâti du côté chemin, 5m de long sur 1,5m de large.
C'est le lavoir de Terre Blanc.
Le lavoir
Autrefois lavoir du château, il a été cédé.
Privé, la propriétaire nous avait sollicités pour le curer.
Nous l'avons fait (et refait depuis) et découvert ce magnifique pavage et le timon de charette mis là pour le durcir (pratique ancienne et efficace).
Ses dimensions(6,50m sur 4,50m) et la qualité de la construction sont certainement dues à son appartenance initiale au château.
A noter qu'il se situe sur l'ancienne véritable route de Montcuq (ou Moissac) à Cahors et qu'il y aurait eu là un péage.
Fontaine et lavoir de Lapeyrière
notice
Puits rectangulaire d'environ 1,20m x 1m.
Profondeur 1m
Couvert par une voûte en pierre
Beaucoup de végétation au-dessus
Un lavoir d'environ 5m de long par 1,10m est juxtaposé : semble être en ciment.
Emplacements pour vannes en bois
En contrebas, derrière la haie, une grande mare a été creusée, sans doute pour l'arrosage.
Fontaine et lavoir du bourg
Bel ensemble souvent caché derrière les voitures en stationnement...
notice
L'ensemble, comprend :
- La fontaine principale : bâti en pierre, forme de fronton, couverture en dalle de pierre, petite niche en façade pour statuette, porte en métal ; juste devant, un petit bassin dans lequel coule le trop plein, une pierre de chaque côté pour poser les seaux.
- Un autre point d'eau, sous la statue du Saint-Pantaléon (je suppose) qui est un genre de puits, 1mx1m, sous voûte, portillon en fer.
- Le grand lavoir couvert :
ensemble de 7mx5m, comprenant 2 bassins.
couverture neuve, ainsi que charpente.
remarquer en sortie, qu'il y a un trop-plein pour le petit puits.
La légende de Saint-Pantaléon
Saint Pantaléon, médecin et martyr, vécut au IIIe siècle en Asie Mineure. D'après la légende il ressuscita un enfant mordu par une vipère.
Si ce saint guérisseur a donné son nom à la source miraculeuse qui coule à l'extrémité sud du village, il est devenu également le patron de la paroisse et le titulaire de son église, exemple de cumul assez peu courant.
Cette source a toujours été réputée pour guérir les enfants débiles et tout particulièrement ceux qui tardaient à se tenir sur leurs jambes(enfants aux jambes croisées, disait-on autrefois). Les pèlerins affluaient en nombre, surtout le jour de la fête patronale (27 juillet). Après la messe on vouait les enfants à saint Pantaléon, puis on allait leur plonger les jambes dans l'eau de la source. Une auberge, à côté de la fontaine, s'était spécialisée dans l'accueil des pèlerins. On y faisait tiédir de l'eau des chaudrons et on la proposait aux parents soucieux du confort de leur progéniture. Une enseigne, aujourd'hui disparue, annonçait : Ici on lave les jambes des enfants voués à Saint Pantaléon.
La fontaine est couverte d'un massif de maçonnerie et son entrée voûtée est fermée par une grille. Au-dessus de l'ouverture une cavité dans la pierre contenait un tronc pour les offrandes. Dominant la fontaine une grande statue représente saint Pantaléon avec, à ses pieds. un enfant inanimé et un serpent (cette statue en fonte, datée de 1866, est l'oeuvre du sculpteur cadurcien Calmon).
Si, à un certain moment, l'attitude réformiste d'un nouveau curé a «dévalué» le pèlerinage en supprimant les processions et les cérémonies à la fontaine, la dévotion à Saint Pantaléon n'en a pas moins survécu. On baise ses reliques le jour de la fête patronale, quelques parents viennent lui vouer leurs enfants et certains vont encore à la source puiser de l'eau.
Le chanoine Albe, dans sa monographie de Saint-Pantaléon, ne parle ni de la source ni du pèlerinage. Le chanoine Sol n'en dit pas grand chose et encore faut-il le citer avec des réserves « Fontaine de Saint-Pantaléon. Elle est aujourd'hui transformée en lavoir. Devant le rocher d'où provient l'eau on voyait autrefois une pierre où se trouvait une cavité. En glissant sur cette pierre, la tête de Saint Pantaléon avait causé ce creux. Cette même pierre, quand elle était frottée vivement avec un caillou, provoquait comme un filet de sang ». Je dois dire que je n'ai pu avoir confirmation de cette curieuse légende.
Le "chef " de Saint Pantaléon aurait été apporté de Carthage en 806, avec d'autres reliques (dont celles de Saint Cyprien) par des envoyés de Charlemagne. Transféré à Lyon sous Louis le Débonnaire, il en fut enlevé pour le soustraire aux brigandages des Normands puis déposé d'abord dans une vallée solitaire du Bas Quercy et ensuite à Moissac. Ce lieu du Bas Quercy est, suppose-t-on, Saint-Pantaléon "où il y a une fontaine à l'eau de laquelle le peuple attribue une vertu particulière dans certaines maladies" .
Font de Gruffeille
Près de La Garrigue, plusieurs sorties d'eau à même le sol, et un puits carré 1m x 1m, peu profond, semble-t-il.
Un beau frêne est accolé à l'entourage du puits (pas forcément bien).
Site agréable.
En contrebas, il y a des trous d'eau creusés pour le gibier.
(comme pour beaucoup d'autres sites, essayer de voir la surface publique).
Saint-Martial
notice
Légende de Saint Martial
Saint-Martial est une ancienne paroisse rattachée à la commune de Saint-Pantaléon. Ici également le saint est à la fois titulaire de l'église, patron de la paroisse et protecteur d'une source qui coule à une centaine de mètres au sud de l'église et, comme la fontaine de Saint-Pantaléon, alimente la petite Barguelonne.
La source de Saint-Martial était, jusque vers le début du siècle, le but de processions très suivies pendant les périodes de sécheresse. Habitants de Saint-Pantaléon et de Saint-Martial se retrouvaient à la frontière des deux paroisses. Ils se rendaient ensuite en cortège à la source, au son des cloches, récitant les litanies des saints et le prêtre trempait la croix de procession dans la fontaine.
On raconte que vers 1900, le curé de Saint-Martial, dédaigneux sans doute de ce qu'il considérait comme une superstition, refusa d'organiser la procession et s'enferma dans son presbytère malgré les objurgations et les menaces de ses paroissiens. Ceux-ci ne s'en rendirent pas moins à la rencontre des fidèles de Saint-Pantaléon qui, eux, étaient accompagnés de leur pasteur et la procession se fit selon la tradition.
Les vieux de Saint-Pantaléon aiment rappeler qu'une année, au moment où la procession arrivait à la source, le saint étant sans doute bien disposé ce jour-là, le ciel devint subitement menaçant et de larges gouttes commencèrent à tomber. « De grâce Monsieur le Curé, dit le sacristain en lui tendant la croix, ne la trempez pas trop sinon nous serons tous noyés... ».
Selon la légende, Saint Martial, premier évêque de Limoges, évangélisa la région de Cahors. Il se serait établi sur la rive droite du Lot en face de Pradines, au lieu dit le roc de Saint-Marsal. Il aurait célébré la messe et baptisé dans la première église de Pradines, sur l'emplacement de l'église actuelle, et pendant longtemps un pèlerinage s'y est déroulé pendant l'octave de la fête du saint.
Une monographie de la commune de Pradines, rédigée en 1880. mentionne en note, à propos de Saint-Martial, la paroisse et la fontaine de Saint-Martial dans la commune de Saint-Pantaléon « où les populations vont en pèlerinage » (sans autres précisions).